Une Chibougamoise témoigne de son adoption dans un livre

Lors du lancement du livre.

Aujourd’hui, environ 20 000 personnes adoptées à l’international vivent au Québec. Un livre vient de paraitre « La couleur de l’adoption ».  En 2016, 38 personnes ont accepté de se livrer et de parler de leur adoption dont Nathalie Bellerose qui demeure à Chibougamau depuis plus d’un an.

Au début du mois d’avril, un premier lancement a eu lieu à Québec et un autre vient d’être réalisé à Montréal. Sous la direction de Manuelle Alix-Surprenant et de Renaud Vinet-Houle, un livre de 163 pages a été produit. Nathalie Bellerose souligne : « Le sujet de l’adoption m’interpelle grandement. En 2016, j’ai eu l’occasion de donner une partie de mon témoignage dans ce livre condensé de 38 récits d’adultes et d’adolescents qui ont été adoptés à l’international lorsqu’ils étaient jeunes. Ce sont des témoignages percutants en lien avec les thèmes de l’adoption, la recherche identitaire, la définition de la famille, l’importance des parents adoptifs et biologiques, les retrouvailles, l’amour, les différences culturelles et jusqu’à la création de leur propre famille. »

Elle a retrouvé ses parents

Nathalie Bellerose est née au Pérou et elle a été adoptée en 1982. C’est en 2013, alors qu’elle venait d’accoucher, qu’elle a vécu l’un des grands moments de sa vie alors qu’elle a retrouvé ses parents biologiques. « J’aimerais dire aux personnes qui essaient de retrouver leur famille biologique de ne jamais perdre la foi. En 2013, j’ai retrouvé mes parents dans un petit village au Pérou car, eux aussi, ils avaient essayé de me retrouver. En 2012, ils avaient participé à une émission sur l’adoption et cela a grandement facilité les choses. J’ai retrouvé mes parents, mais aussi 6 frères et 4 sœurs. J’y vais au moins une fois par année, car je pense que c’est important de ne jamais oublier notre culture et c’est vrai aussi pour mes 2 enfants. »

Celle-ci remercie ses parents biologiques et ses parents adoptifs, car elle profite d’un beau cadeau de la vie en bénéficiant de ces deux cultures qui ont complété son identité québécoise et péruvienne. C’est ce témoignage qu’elle a voulu livrer dans « La couleur de l’adoption ».

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