Une étude positive pour le projet minier Windfall

On évalue la création d’environ 400 à 500 emplois en opération, sans compter les emplois indirects et tous ceux créés lors de la construction.

La minière Osisko a franchi une étape importante vers la réalisation de son projet Windfall qui est situé à 115 km à l’est de Lebel-sur-Quévillon avec le dépôt de son rapport d’étude d’impact environnemental.

Classe mondiale

C’est un pas très important qui vient d’être franchi par la minière Osisko qui est en route vers l’ouverture potentielle d’une mine de classe mondiale. Le gisement aurifère Windfall est actuellement l’un des projets à l’étape des ressources avec les plus hautes teneurs en or au Canada et même dans le monde. On parle d’un mine dans le top 10 mondial. « C’est un dépôt de classe mondiale. À terme, le projet Windfall sera l’un des 10 gisements les plus riches sur la planète et le gisement le plus gros jamais découvert au Québec », nous confirme M. Mathieu Savard, président de la minière Osisko.
C’est une bonne nouvelle pour le Québec bien entendu, mais pour toutes les parties prenantes qui gravitent autour du projet.

Depuis que la minière Osisko a acquis le projet en 2015, le projet a presque quintuplé. M. Savard mentionne qu’il s’agit ici de réserve, mais le potentiel de Windfall est majeur. « C’est une belle surprise et Windfall continue de nous surprendre chaque jour. »

Les retombées

Quand on évalue un projet qui est de cette envergure, si la ressource est grande, les retombées le seront également. Pour ce qui est de la création d’emploi, c’est environ 400 à 500 emplois en opération sans compter les emplois indirects et tous ceux créés lors de la construction. Si on calcule avec la durée de vie de la mine, c’est la création de 17 120 emplois qui équivalent à un temps complet pour le Québec d’ici 2035 (emplois directs et indirects), dont 10 256 dans les régions d’Abitibi-Témiscamingue et du Nord-du-Québec. L’étude calcule pour la durée de vie de la mine un investissement de 3,5 milliards de dollars pour la construction, les couts de maintien et l’exploitation d’ici 2035, ainsi qu’un montant additionnel de 83 millions de dollars réservé pour les futurs couts de restauration. Il y aura 2,3 milliards de dollars de contribution au PIB du Québec d’ici 2035. « Un tel investissement est majeur », a lancé M. Savard.

Quelques chiffres encore, selon l’étude, les revenus bruts en impôts provinciaux versés sont estimés de 712 millions de dollars (incluant les droits miniers). Pour le fédéral, les revenus bruts en impôt sont de l’ordre de 333 millions de dollars d’ici 2035. Pour ce qui est des revenus locaux, eux, ils sont estimés à 68 millions de dollars versés en taxes foncières et en taxes scolaires d’ici 2035.

La suite

La prochaine étape sera celle du COMEX, mais M. Savard n’est pas vraiment inquiet. « Tôt dans le projet, nous nous sommes assurés d’informer les parties prenantes. C’est la façon de faire d’Osisko, c’est la continuité, nous ne sommes pas inquiets. » Déjà à Lebel-sur-Quévillon, un comité de collaboration a été créé. Pour ce qui est de la communauté de Waswanipi, la minière est en discussion pour en venir à une entente sur les impacts et les bénéfices. « Il y a déjà beaucoup de travail de fait, des coentreprises détenues par des gens de la communauté de Waswanipi qui font affaire avec Osisko actuellement. »

Dans un monde où rien ne peut être pris pour acquis, M. Savard est réaliste et n’ose pas vraiment mettre de date pour le début de la construction et de l’exploitation de Windfall. Mais il est permis d’espérer que tout se passe bien. « Selon le moment où nous aurons les autorisations, nous visons la fin de 2025 ou au début de 2026 pour une mise en production. » Le projet Windfall sera une mine souterraine qui sera opérée par deux portails. L’usine de traitement aura une capacité d’environ 3 400 tonnes de minerais par jour, ce qui donnerait, selon les estimations toujours, une production de 306 000 onces d’or annuellement. Pour ce qui est de la main-d’œuvre, la minière est déjà active avec des programmes travail-études et elle compte aussi faire appel à l’immigration pour combler ce que les ressources locales ne pourront pourvoir.

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