Une main-d’œuvre de plus en plus qualifiée est exigée

Le CFB de la Baie-James répond exactement dans le sens de la recherche de l’Institut national des mines en offrant une formation sur mesure aux exigences des compagnies minières avec l’utilisation des simulateurs d’engins miniers.

Un grand total de 21 entreprises du secteur minéral au Québec a participé à une recherche de l’Institut national des mines. Le principal constat qui ressort de cette recherche démontre que les compagnies veulent embaucher une main-d’œuvre de plus en plus qualifiée.

C’est dans le cadre de la Semaine minière que l’Institut nationale des mines a souligné l’importance de la formation pour un secteur minier québécois compétitif. Il a aussi profité de l’occasion pour lancer : « Le portrait de la formation dispensée par les entreprises minières à leur personnel avec une analyse comparative de 2013-2016 et 2019. » Depuis la première édition de 2013, l’étude démontre une augmentation significative de l’exigence scolaire minimale à l’embauche. Entre 2013 et 2019, l’Institut national des mines décèle une augmentation de 33 % des entreprises minières exigeant un diplôme d’études professionnelles dans un poste d’entrée. Ces chiffres sont très significatifs considérant que la dernière estimation des besoins de main-d’œuvre du secteur minier au Québec 2019-2023 mentionnait que, parmi les 7 332 emplois à combler, 64 % des emplois nécessiteraient une formation professionnelle.

Compétences technologiques

Le nouveau portrait de formation démontre que, actuellement, les principales compétences recherchées sont le développement des compétences technologiques relatives aux drones, aux données, à la cybersécurité, à la connectivité, à la robotisation et à l’automatisation.

Les principaux constats de l’étude, comparativement aux données de 2016, démontrent clairement que le CFP de la Baie-James est à l’avant-garde dans le domaine. En effet, les constats mentionnent une augmentation de 15 % de la proportion d’entreprises qui utilisent les simulateurs d’engins miniers depuis 2016 lors de la formation de leur personnel. Une autre augmentation importante, soit 14 %, va pour la proportion d’entreprises minières qui exigent un diplôme DEP comme préalable à l’embauche pour un poste d’entrée depuis 2016. Ce phénomène coïncide avec la diminution de la proportion des formations dispensées à l’interne par les entreprises minières, soit 16 %. Cependant, les investissements en formation sont restés stables, soit 2,38 % de leur masse salariale en 2019.

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