Une rentrée sous le signe du positivisme

« Nos taux de réussite sont stables si on regarde les 5 dernières années. Il se situe aux alentours de 80 à 85 % et l'an dernier ne fait pas exception », a précisé madame Caron.

Le Centre de formation professionnelle de la Baie-James (CFPBJ) est lui aussi en mode rentrée scolaire. La directrice, Sonia Caron, est d’ailleurs très optimiste suite à cette nouvelle année qui se dessine sous le signe d’une presque normalité.

Madame Caron affirme qu’elle et son équipe sont prêtes pour la prochaine année. Elle est contente que les règles sanitaires soient un peu assouplies. Au moment de notre entretien, le masque sera obligatoire dans les déplacements, les aires communes et les corridors, mais non requis en classe avec la distanciation. Toutefois, la direction est bien consciente que tout peut changer rapidement, selon l’évolution de l’épidémie.

« La dernière année n’a pas été facile. La COVID a été un surplus de tâches énorme, mais mon équipe a su s’ajuster rapidement et de façon continue avec l’évolution de la situation », souligne-t-elle. La directrice du CFPBJ est d’ailleurs très fière de son équipe. « Je ne me lasserai jamais de le dire, mais j’ai une équipe qui est efficiente et efficace. Nous avons vraiment une belle équipe! »

Bons résultats

Malgré que 2020 et 2021 ont été marquées par plusieurs bouleversements dus à la COVID, le taux de réussite de CFPBJ s’est quand même maintenu à son niveau des dernières années. « Nos taux de réussite sont stables si on regarde les cinq dernières années. Il se situe aux alentours de 80 à 85 % et l’an dernier ne fait pas exception », précise Sonia Caron.

Si le taux de réussite est demeuré stable, ce n’est pas le cas pour ce qui est du taux d’abandon. Le nombre d’étudiants qui n’ont pas complété leur formation a augmenté. La directrice associe le phénomène à la durée des formations qui se sont étirées en raison de la situation pandémique. « Certaines formations qui durent habituellement six mois se sont étirées jusqu’à un an. Avec les arrêts de cours, les stages qui n’étaient pas possibles en entreprises, etc. », apporte-elle comme précision.

Inscription à la baisse

Au niveau des inscriptions, le CFPBJ ressent un petit ralentissement par rapport aux autres années. « On constate un changement. On dirait que la notion de projet de vie n’est pas aussi présente et claire en ce moment, comparativement aux années passées », analyse Sonia Caron. Et ce, dans un contexte où le besoin de main-d’œuvre est très grand dans la région, en particulier dans les domaines de formation comme offre le CFP avec, en bout de ligne, des salaires très intéressants. « Nous nous donnons quelque temps pour analyser la situation mais, très tôt cet automne, nous allons démarrer notre campagne de recrutement associée avec les campagnes nationales. C’est généralement très effacé. Certains programmes, en plus d’être gratuits, pourront être accompagnés de bourses, ce qui devrait en convaincre plusieurs de nous rejoindre », projette-t-elle.
Malgré cette baisse, il n’en demeure pas moins que le CFPBJ reçoit en moyenne 300 étudiants à temps complet chaque année, sans compter les étudiants qui le fréquentent à temps partiel, ce qui fait monter le total à 450 étudiants. La directrice a précisé que ces chiffres étaient conservateurs.

Plein de projets

Le Centre a plein de projets en tête. La direction regarde pour établir des partenariats avec d’autres centres de services scolaires pour être en mesure d’offrir des programmes de formation afin de permettre de combler les besoins de main-d’œuvre d’ici. « Nous sommes constamment à la recherche de nouveautés pour nous adapter à la demande du milieu. Si nous ne réussissons pas à nous adapter, notre mission ne sera pas remplie », a complété Mme Caron.

À titre d’exemple pour une des nouveautés cette année, le CFPBJ présente une nouvelle formule pédagogique en collaboration avec le CRSSSBJ pour le cours d’assistance à la personne en établissement et à domicile (préposé aux bénéficiaires) en formule entrée périodique et sortie variable. Donc l’étudiant débute quand il veut et termine son cours à son rythme. « C’est une nouveauté avec de la réalité virtuelle, du numérique. C’est vraiment réfléchi comme formation à la fine pointe. C’est très novateur », précise Sonia Caron.

Un autre projet qui est sur le point de se concrétiser pour le centre est sa résidence qui est en construction. La résidence étudiante qui portera le nom de Résidence Newmont Goldcorp sera bientôt prête nous dit la directrice du CFPBJ. « La fin des travaux est prévue pour décembre. Le travail avance vite. Nous avons hâte d’en prendre possession. Les 24 places seront assurément remplies et feront du bien puisque, nous aussi, nous connaissons un problème d’hébergement alors que plus de 80 % de notre clientèle provient de l’extérieur de la région. »

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