Une tour de 50 pieds se dresse dans le Sentier du bonheur

Après 36 poches de ciment, 750 madriers, 150 livres de vis, 6 000 clous et 5 mois de travail bénévole, une tour de 50 pieds de hauteur est apparue dans le Sentier du bonheur.

Cette tour deviendra sans aucun doute une pièce maitresse du Sentier du bonheur. L’année dernière, Dany Larouche a rencontré Daniel Tremblay pour lui demander s’il pouvait envisager construire une tour semblable à celle qu’il avait déjà fait non loin du lac Gilman. Au mois de mai, celui-ci en compagnie d’une poignée de bénévoles débutait la construction sur une base de 16 pieds par 16 pieds. Deux autres personnes l’ont accompagné au cours de ce périple : Jean-Marie Marceau et Gervais Néron. « Nous avons grandi en même temps que la tour. Il fallait laisser travailler l’imagination pour générer le moins de transpiration possible. Ce projet a débuté lentement pour évoluer en cours de route. Comme il n’y avait pas d’échéancier, nous avons travaillé sans stress. Il y a eu des périodes un peu difficiles, mais nous avons toujours travaillé d’une façon positive », mentionne Jean-Marie Marceau.

Pas de plan

« Je pense que le plus difficile a été d’installer les quatre poteaux de départ. En 3 heures, nous avons coulé 36 poches de ciment. Si Serge Bouchard ne nous avait pas prêté sa pelle, rien n’aurait été possible. Cette tour a été construite de façon artisanale. Cependant, elle est très solide et très sécuritaire. C’est une œuvre d’art! », précise Daniel Tremblay. Cette magnifique structure a été construite sans aucun plan. Monsieur Marceau confie que cela n’a pas aidé au début : « Au début, cela ressemblait un peu à une tour de Babel… mais tout s’est bien passé par la suite. L’absence de plans a fait qu’il fallait innover à mesure que montait la construction. Cela a nécessité de bonnes réflexions. Je pense que nous avons eu des anges gardiens, car nous n’avons eu aucun accident, seulement quelques bosses sur la tête », dit-il en riant.

Beau temps, mauvais temps

Il y a eu beaucoup de pluie au cours de l’été, mais cela n’a pas empêché les travailleurs bénévoles de poursuivre leurs travaux. Gervais Néron ajoute : « Une toile a toujours été installé au-dessus de nos têtes pour nous protéger du soleil, mais surtout de la pluie. Nous étions presque toujours à l’abri des intempéries. »

Et si Noël revenait chez nous

La population aura l’occasion de visiter cette tour alors  que « Et si Noël revenait chez nous » sera présenté cette année dans le Sentier du bonheur. Rappelons que les 18, 19, 23 et 29 décembre, ce seront des soirées avec guides et autobus pour le transport des visiteurs. Les 25 et 26 décembre, ce sera des visites libres où les gens pourront circuler dans les sentiers.