VPH: distinguer le vrai du faux

Le VPH (abréviation pour virus du papillome humain) est l’une des infections transmissibles sexuellement la plus répandue au Canada et dans le monde.

 

On estime que de 70 à 80 % des gens en seront affectés au moins une fois dans leur vie. Si vous en avez probablement déjà entendu parler auparavant, connaissez-vous vraiment cette infection? Examinons certains faits et mythes. Vrai ou faux?

1.  Le seul mode de transmission du VPH est lors d’une relation sexuelle avec pénétration.

Faux. Le VPH se transmet par simple contact cutané, par exemple, lors de caresses intime, partage de jouets sexuels ou s’il y a sexe oral. Ainsi, une personne pourrait alors très bien contracter le virus, même si une relation sexuelle complète n’a pas eu lieu.

2. Le VPH ne provoque souvent aucun symptôme.

Vrai. Une personne peut donc être infectée sans le savoir! On peut parfois remarquer la présence de petites bosses qui s’apparentent à des verrues (nommées condylomes) sur les organes génitaux, autour de l’anus et plus rarement dans la région de la bouche et de la gorge.  C’est qu’il existe en fait plus d’une centaine de souches différentes de ce virus et  environ une quarantaine de ceux-ci sont responsables des condylomes génitaux.

3.  Il existe un traitement contre le VPH.

Faux. Il n’existe aucun traitement contre l’infection par le VPH. Certes, les cellules cervicales anormales ainsi que les condylomes peuvent être éliminés, mais le virus, lui, peut demeurer dans l’organisme. Si le corps réussit souvent à chasser le virus de lui-même, parfois il en est tout simplement incapable. Voilà pourquoi il est primordial s’informer sur les moyens de protection possibles, notamment la vaccination (qui protège contre certaines souches de VPH), le dépistage et l’adoption d’une sexualité saine et responsable.

4. Le VPH est un signe avant-coureur d’un cancer.

Faux. Certains types de VPH sont dits à «faible risque» car ils ne résultent habituellement qu’en de simples verrues génitales. Cependant, il et vrai que d’autres souches de VPH (notamment le VPH 16 et 18) peuvent entraîner des modifications et anomalies au niveau des cellules du col de l’utérus, des organes génitaux, de l’anus ainsi que de la cavité buccale et de la gorge. Lorsqu’elles ne sont pas traitées assez tôt, ces anomalies peuvent, en effet, causer certains cancers.

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