Yann Sellin est nommé directeur général

M. Sellin n'est pas un nouveau venu dans le domaine. Il a fait ses débuts en 2000 comme directeur informatique dans une usine de sciage.

C’est à la fin du mois de juillet que Yann Sellin a été nommé à la tête de Barrette-Chapais comme directeur général. M. Sellin connaissait bien l’entreprise jamésienne puisqu’il était à la direction de Granule 777 depuis le début de l’aventure de transformation de résidus de sciage en granules.

Un beau défi

Quand on prend la tête de l’équipe de direction d’une entreprise comme Barrette-Chapais, on se joint à tout un éventail d’activités. L’entreprise chapaisienne est le plus important complexe de sciage au Québec et le plus performant en termes de valorisation de la fibre. Les installations regroupent une cour, une usine de sciage, une usine de rabotage, une centrale thermique et des séchoirs à bois. Le complexe de sciage est souvent cité en exemple pour sa performance et son efficacité.

« Je me sens très heureux d’avoir reçu le soutien de mon président, Benoît Barrette. C’est très gratifiant », lance M. Sellin d’entrée de jeu.

Pour débuter, Yann Sellin veut prendre le temps d’analyser comment fonctionnent les installations de l’usine. « La première phase est de regarder comment fonctionne cette machine qui est déjà bien huilée. Ça fait déjà plus de 45 ans qu’elle fonctionne et elle est déjà très performante. Le but est de poursuivre l’évolution déjà amorcée et de continuer à la faire évoluer », explique-t-il.

M. Sellin n’est pas un nouveau venu dans le domaine. Il a fait ses débuts en 2000 comme directeur informatique dans une usine de sciage. En 2006, il achète une scierie, cofonde une usine de granules en 2007 et, en 2015, il se joint à Barrette-Chapais comme contractuel.

Yann Sellin compte bien travailler avec l’équipe qui est déjà en place. « L’équipe est déjà très performante et mon rôle est de travailler avec l’intégralité des gens qui sont sur le site. Ils ne sont pas loin de 500. Mon travail sera de trouver où on peut encore s’améliorer, comment on peut être encore plus efficace et gérer les problèmes qui surviendront. Présentement, notre plus gros souci comme plusieurs entreprises, c’est le manque de main-d’œuvre. »

Trouver une solution

Le nouveau directeur général est clair : il va falloir trouver une solution au problème de manque d’employés. C’est certain que le désir de la compagnie est de faire fonctionner l’usine et les installations comme elles sont avec le nombre d’employés pour y arriver. Mais si cette pénurie de personnel perdure, quelles seront les alternatives? « Si nous ne sommes pas en mesure de trouver du personnel, il va falloir ultimement trouver une solution. Cette solution, c’est de la mécanique, de l’électronique. Si on veut continuer à opérer, nous n’aurons pas le choix ultimement. Mais, à la base, c’est de faire fonctionner l’usine comme elle est présentement avec les ressources humaines nécessaires. »

Un marché stable

La crise du bois d’œuvre qui touche tout l’Amérique du Nord est bien sûr suivie par la direction de Barrette-Chapais et, bien que les prix des matériaux vivent un moment d’instabilité, M. Sellin nous mentionne que c’est généralement un marché assez stable. « La pandémie a donné des liquidités aux gens qui ont décidé massivement de rénover ce qui a affecté le marché. À court terme, ça peut fluctuer mais, à moyen et long terme, ça va se stabiliser pour revenir pas mal au même prix de ce que nous connaissions avant », estime-t-il.

Granule 777

M. Sellin a été au tout début de l’aventure de Granule 777 et il a bien voulu nous donner les avancées de cette nouvelle usine de transformation de copeaux de bois construite derrière le complexe de la scierie. L’usine de granules fonctionne environ à 95 % de ses capacités, ce qui est normal selon les prévisions. « Jusqu’à maintenant, nous avons envoyé 8 bateaux de granules vers l’Angleterre depuis le démarrage de l’entreprise. Nous sommes vraiment en ligne avec les prévisions. Ça suit le plan de match. »

Granule 777 est un élément important pour Barette-Chapais, en plus de valoriser ses copeaux de bois et de faire de la deuxième et troisième transformations. Les copeaux, jadis destinés à l’industrie du papier, sont maintenant utilisés en Europe pour remplacer le charbon dans les centrales électriques, ce qui réduit de beaucoup les gaz à effet de serre.
« Le domaine du papier est appelé à être beaucoup moins populaire dans le futur, mais de l’énergie plus propre comme l’électricité, nous en aurons toujours besoin », conclut le nouveau directeur.

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